Triste histoire en vérité que celle de la pauvre Céline, pauvre jeune fille que la rigueur (hé oui déjà à l’époque), force à des vacances à la campagne chez un cousin, au milieu de nulle part. Qui plus est la maison du cousin Bernard ressemble fortement à une casse auto et cerise sur le gâteau, elle est accueillie par la plantureuse et naturiste Opale, la compagne de son oncle.
Bref pour la pauvre Céline cela ressemble fortement à l’enfer.
Peu après au village, elle se fera une amie, Alice, qui lui présentera les quelques ados locaux. De gentils puceaux un brin lourdingue, que Céline ne laisse pas indifférent. Jouant la sainte nitouche un brin farouche, elle rentrera chez son cousin, qu’elle surprendra en plein ébat.
Une rude première journée pour la belle, qui en restera un peu émoustillée quand même.
Le lendemain par ennuis et dépit, elle s’amusera à provoquer les gars du coin, lors de la baignade au bord de la rivière. Une provocation facile et qui laissera sans voix les jeunes gens, finalement peu entreprenants. À l’occasion d’une discussion avec Alice, Céline évoquera un souvenir assez torride, où l’on verra qu’elle n’est pas si prude que ça. Au soir du second jour, apparaîtra le dernier acteur de cette histoire, Antoine, chauffeur de son état et ami proche de l’oncle Bernard. Un homme dur et viril qui troublera Céline, car il lui semble porter un secret. Toujours est il que ce dernier, va prendre de l’ascendance sur Céline et dès la première nuit la baiser assez violement et en faire le jouet de ses frustrations. Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de découvrir cette BD.
Très rapidement à lecture de cet album, on se rend compte qu’Ardem à été plus ambitieux qu’a l’accoutumé. Son héroïne échappe au sempiternelle rôle de femme soumise mais pourtant épanouie. En effet la plupart des héroïnes d’Ardem sont de jeunes femmes peu ou pas expérimentées qui acceptent de bien étonnante façon de subir les plus extrêmes outrages.
Immanquablement à la fin, elles s’émancipent un brin honteuses, mais toujours épanouies. Des femmes assez dociles finalement et qui sont la représentation idéale et un peu excessive des fantasmes masculins. Pas toujours subtil mais quitte à faire de la BD hardcore, Ardem sait ce qui fait vendre.
Plus d'infos sur le site de la collection Confessions Erotiques BD
L'album a depuis été réédité chez Dynamite sous le titre de Petite vicieuse.
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